L’entreprise existe depuis 98 années. C’est une entreprise familiale qui est gérée actuellement par Jean-Louis Phélippot.
Pour exercer ce métier, Mme Phélippot nous a expliqué qu’il fallait un CAP (en qualité d’employé) et avoir au moins le baccalauréat professionnel pour être à son compte.

Les avantages :
  Le travail en extérieur
  En harmonie avec la nature
  Liberté dans la journée
Les contraintes :
  Le travail en extérieur
  On travaille baissé (ne pas avoir de problème de dos)
  Physique
  2 semaines en août de vacances pour les patrons

L’entreprise peut prendre des stagiaires motivés. Période à éviter : l’hiver

Il faut 3 à 6 mois pour faire pousser une plante, selon la variété.

Certaines plantes ne meurent pas l’hiver, ce sont des vivaces. Celles qui meurent l’hiver sont des annuelles.

Les Phélippot ne cultivent plus beaucoup de plantes à partir de graines mais cultivent des jeunes plants appelés « boutures ». M. Phélippot nous en a montré une. Il nous a expliqué la différence entre bouture et bourgeon.

Ils utilisent :
 un système de chauffage en cas de gel
 un système d’arrosage automatique, le goutte à goutte.
 des brouettes à fond plat en bois pour transporter les pots.
 le pluviomètre (cela permet de savoir la quantité d’eau tombée au mètre carré.)

L’averse du 27/09 n’a pas été suffisante : il est tombé 4mm d’eau alors qu’il en faut entre 10 mm et 15 mm pour arroser une plante suffisamment.
(4 mm dans le pluviomètre correspond à 4 litres d’eau au mètre carré.)

Nous avons pu participer à une activité : arracher les chrysanthèmes qui ont poussé en pot mis en terre afin de les attacher et laver les pots avant de mettre en serre pour les protéger du froid avant de les vendre pour la Toussaint.
Les Phélippot cultivent aussi les chrysanthèmes « en cascade » pour orner les murs.

Ils ne connaissent pas parfaitement le langage des fleurs car il existe de nombreuses versions. En revanche, ils connaissent le nom latin de chaque plante.
Certaines plantes sont comestibles à condition d’être bio. En effet une plante comestible qui aurait reçu un traitement (engrais, pesticide, etc) devient toxique. Sont comestibles : la capucine, la pensée, la violette, l’ortie (etc).
Sont dangereuses toutes les plantes qui contiennent une sève blanche appelée latex.
On met certaines plantes dans les produits de beauté (ex : aloé véra) pour leurs propriétés.

Nous avons aimé cette sortie.
Nous remercions tous les membres de l’entreprise pour leur disponibilité et tout ce qu’ils nous ont appris.