En partant de l’étude du chapitre d’histoire intitulé "L’historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale", les élèves ont été amenés à étudier de façon approfondie le procès de Klaus Barbie.
A partir d’extraits documentaires, les élèves ont (re)découvert le personnage de Klaus Barbie, chef de la Gestapo à Lyon, qui était alors un centre vital de la Résistance française. Il est responsable de l’exécution ou du meurtre de plus de 4000 individus et de la déportation de 7500 Juifs, dont la majorité a péri à Auschwitz. Après la guerre, Barbie travaille pour les services de renseignement américains, avant de s’échapper en Amérique du Sud. Il est extradé en France en 1983 où il est jugé pour crimes de guerre. (Pour plus d’informations, il est possible de consulter l’United States Holocaust Memorial Museum)

Il s’agissait ensuite de s’intéresser au rôle des historiens dans le procès de Klaus Barbie : quels rapports existent entre Histoire et Justice ? Quel est le statut des historiens dans de tels procès ? Comment ces rapports ont-ils évolué à mesure que les mémoires de la Seconde Guerre mondiale se multipliaient ? Pour réfléchir à ces questions, les élèves ont résumé un article de l’historien Henry Rousso, "Procès Barbie : l’histoire entre au tribunal" publié dans L’Histoire en 2008. Voici deux exemples de fiches :

Fiches de lecture, par l’équipe Résumés articles terminés

Une fois ce travail réalisé, la réflexion a été étendue aux autres génocides des XIXe et XXe siècles. Par groupes de deux, les élèves ont choisi d’étudier un génocide et d’en rendre compte sous une forme interactive, en intégrant les travaux des historiens qui avaient travaillé dessus. Un numéro de La Documentation photographique consacré aux génocides leur a notamment permis de trouver tout un ensemble de ressources et d’explications.

Florence et Marie ont ainsi travaillé sur le génocide des Tutsi :

Et Eddy a étudié le génocide des Arméniens :

Merci à ces élèves qui ont terminé le projet pendant la période de confinement !